Ciné PasserelleS – 1er semestre 2024

Merci, Isabelle, d’avoir initié cette activité

Le 24 avril : « Le jeu de la reine »

Extrait du compte rendu du café littéraire du 29/04 :

C’est Aurore qui nous parle de La dernière épouse de Henri VIII, Catherine Parr. C’est le courage de cette femme qui nous interroge : Elle devient régente pendant l’absence du Roi, elle résiste aux coteries des jaloux, aux jeux de pouvoir, complots, coups bas. La monarchie est catholique en principe, mais la Réforme se manifeste et la Reine est amie d’une protestante qui est condamnée. La Reine parvient à faire admettre de diffuser les textes en langue vulgaire et non en Latin. Au retour du Roi (Jude Law), énorme, violent, blessé, détestable, elle doit jouer avec finesse pour sauver sa vie. L’atmosphère de la Cour Royale est reconstituée avec soin par Karim Aïnous : austère, dangereuse, gangrenée au réel et au figuré : recoins sombres, alcôves éclairées à la bougie. Les costumes sont somptueux, la personnalité de la souveraine puissante et héroïque face aux appuis princiers du Roi qui va mourir de gangrène, dans la puanteur et la violence.

Extrait du compte rendu du café littéraire du 13/05 :

Isabelle nous parle du film choisi pour nos amis de Ciné-Passerelles : « Le jeu de la Reine »de Karim Aïnou. Plusieurs d’entre nous l’ont vu, avec le groupe ou indépendamment. Le thème est rappelé rapidement voir le CR N° C13. Elle nous dit que la distanciation du metteur en scène à l‘égard des personnages et spécialement de la Reine l’a troublée. A notre époque plus féministe, cela peut en effet étonner. Le groupe a cherché à comprendre ce que représentait le mot « jeu », est- ce une stratégie pour rester en vie ? Le bébé attendu qui aurait pu sauver son mariage, meurt assez rapidement, elle perd un atout important. Isabelle est choquée de ne pas voir mise en valeur l’importance du chagrin qu’elle peut ressentir ?  La colère froide à l’égard du roi, charmeur mais cruel, inhibe peut-être les émotions maternelles ? ou encore, elle sait devenir humaine et pédagogue à l’égard des autres enfants du Roi et en particulier d’Elizabeth qui deviendra une grande reine, mais « sans homme » ! Ces échanges sont prenants pour nous tous.

Le 26 mars : Il reste encore demain

Quelques messages sur la boucle whatsapp de nos adhérents :

« Un bon film et une discussion conviviale. A refaire »

« Soirée très réussie, vive la prochaine »

« C’est une belle initiative »