Compte-rendu de Nicole
Le mois de juin nous offre une nouvelle liberté. Nous en profiterons pour faire des changements progressifs dans notre organisation. Nous sommes réunies aujourd’hui avec Zoom, Marie, Francine et Mauricette : nous pouvons échanger sur ces prévisions qui vont concerner les horaires, et les lieux de réunions.
Le 14 juin nous serons rassemblés autour d’Anne-Marie Cocula, tous les adhérents et amis peuvent participer à cet échange que nous annoncerons plus largement. Le thème est bien centré sur « Tyrans et tyrannies : typologie, méthodes et résistances (jusqu’au 18ème siècle compris).»
Le 21 juin, nous sortirons s’il fait beau. Pourquoi ne pas aller jusqu’aux Bassins à flot, voir le spectacle consacré aux Impressionnistes dans ce décor somptueux ? j’ai recueilli déjà dix participants, pour une visite en début d’après-midi ; (Les seniors 12€. Les « jeunes » 13€). Selon les envies, je peux faire un autre groupe. Michèle sera un relais pour prendre les adhésions.
Une autre possibilité de rencontre, à partir de Septembre peut vous plaire :
« Un coussin sur un banc au Parc de l’Ermitage » pour échanger sur nos livres…S’il fait frais, nous pourrons nous retrouver chez moi, résidence les Arènes (0662276347), ou si vous préférez au café Saint Anne sur l’Avenue de la Libération. Nous déciderons ensemble par la suite.
Ce moment de concertation était utile : Marie est appelée pour un problème personnel, et Francine doit partir vers15h30.
Nicole vous présente un livre qui l’a amusée et intéressée de Ken Follett, écrivain que vous connaissez bien grâce à la trilogie sur Kingsbridge, « Les Piliers de la Terre, Le monde sans fin, Une colonne de feu », et la trilogie : « Le Siècle ».
Ken Follett a 71 ans environ, et de multiples succès littéraires. Plusieurs fois distingué par un prix littéraire, à 30 ans, le prix Edgar Poë pour « L’arme à l’œil. » il s’exprime en Français avec aisance ; diplômé de philosophie à l’université du Collège de Londres, il devient journaliste, il est aussi un guitariste amateur autodidacte : il joue dans un groupe de Jazz qu’il a fondé « Got the Blues », un autre Folk avec une guitare Balalaïka. Il intervient avec son fils dans des galas de bienfaisance du Parti Travailliste. Il habite à ce moment- là Cardiff et sa femme milite au Parti. En 1999, il reçoit le prix Bancarella pour « Apocalypse sur Commande » et plus tard, il devient l’un des plus médaillés des écrivains anglais, membre de la Royal Society, 1994, puis de la British Society 2018, et grand Master AWARD 2013.
Avec ce livre original, plein d’un humour décalé, un bref résumé ne vous donnera pas l’essentiel de son talent, mais il n’y a jamais de longueurs au fil des 477 pages de ce livre de poche, édité chez Robert Lafont en 1999. Style journalistique, avec des descriptions détaillées, mais jamais ennuyeuses car elles apportent des enrichissements nécessaires à l’évolution des personnages. La tension se crée en faisant intervenir divers groupes d’agents, acteurs, basculements de l’intrigue de plus en plus fréquents qui produisent de la tension et du rythme.
Le cadre : une communauté hippie, coupée du reste du monde, du côté de Mapa, célèbre pour ses vins de Californie. Un environnement paradisiaque dans la forêt et les collines aérées. Mais un gouverneur souhaite créer des moyens de proposer pour les grandes villes de la côte des énergies nouvelles. Ennoyer une vallée perdue, installer une usine hydro-électrique, une centrale nucléaire, etc… Comment obliger le gouverneur à renoncer à ses plans et changer son projet. Etant proche de la faille de Santa Andréas, l’idée de créer un séisme est possible. Trouver un camion de sismologie capable d’ébranler la faille, cela n’embarrasse pas le Gourou du groupe hippie qui se fait appeler Priest. C’est un chef autocrate, presqu’un sectaire qui peut devenir un être parfait pour faire oublier sa jeunesse « borderline ». Il est aidé dans son projet par une jeune femme séparée de son conjoint, un sismologue en pointe sur ce sujet.
Le FBI ne croit pas en la menace d’un séisme, et le gouverneur ne souhaite pas renoncer à son projet énergétique. Judy Maddox, agent intelligent et bien conseillée par son père, pense que le séisme est possible. Elle doit se remuer pour trouver le groupe hippie et son environnement pour arrêter cette menace sur la population.
La problématique étant largement posée, il vous reste à trouver ce livre intéressant et plein de fantaisie sous l’aspect sérieux d’un thriller angoissant. La faille de Santa Andréas existe bien et les californiens ne plaisantent pas trop avec le sujet du Big One…
Bonne lecture.
Notre prochaine étape sera lundi 14 juin à 18h30 pour la conférence de Anne-Marie Cocula, suivie d’échanges avec notre groupe.