Café littéraire du 30/05/2022 📜📚

Merci, Gérard, de nous avoir fait profiter de ce beau film sur le fleuve du Mékong.

Le compte-rendu de Nicole après les photos que Gérard a extrait du film.

Nous sommes installés dans une salle de l’Ermitage où Michèle, Secrétaire Générale de Passerelles, a installé ses matériels de vidéoprojection pour le film de Gérard qu’il nous présente : « Au fil du Mékong. ». Nous sommes assez nombreux autour des fidèles, Marie, Evelyne, Louis, Jean, MarieFrançoise, Arlette, Martine, qui nous font plaisir en se joignant à nous, Claudette, Nicole ; et pour la première fois Marie-Odile, et Christiane son aide attentive. (Marcel, Jean-Jacques, Mauricette, Suzel ont prévenu de leur absence, merci beaucoup.)

Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong
Mekong


Je remercie, en premier, tous nos amis qui nous aident pour l’organisation de la salle, pour les douceurs sucrées qui accompagnent le « Café-Thé Littéraire et culturel. » Michèle pour l’organisation générale de nos actions.

Nous rappellerons nos projets en fin de séance.

Nous écoutons attentivement la voix de Gérard qui présente son film produit en 2017, durée 1 heure ; l’acteur principal : le fleuve, 4350km depuis sa source dans l’Himalaya jusqu’à la Mer de Chine.

Sur de magnifiques images de coucher du soleil sur le fleuve, on imagine Gérard et Evelyne sur la barque surmontée de sa toile, Gérard conduisant l’embarcation à la godille, silhouette sombre sur un ciel qui éteint peu à peu ses feux sur l’eau. Nous sommes au Laos, près de Luang Prabang, longtemps capitale sur les rives du fleuve, voie de communication et obstacle aussi dans certains passages. Grottes consacrées au Bouddhisme ; le communisme semble faire bon ménage avec la religion créée par Bouddha. C’est l’identité du Laos riche de 7 millions d’habitants, densité de 30h par Km²,  espérance de vie : 67 ans.

Pays assez riche avec des paysages touristiques, Kuang Si Waterfall et ses aménagements de rivières en bassins accueillants les baigneurs. Fleurs exotiques, roses de porcelaines. Recette de l’alcool de riz qui attire les chinois en quête de divertissements. A la fin du voyage, nous atteindrons Hô Chi Minh ville, l’ancienne Saïgon, avec son Hôtel de ville, sa cathédrale Notre Dame, son marché, son Opéra (célèbre depuis le final du film : Dien Bien Phu 1954, » 1992, avec la violoniste Béatrice Vergnes) réalisateur P. Schoendoerffer.

Nous descendons au long du fleuve vers des découvertes : Au Cambodge d’abord, les temples d’ Angkor-Vat, redécouverts en 1900, sur une surface de 200 km². Un monde à lui seul. Grottes remplies de Bouddhas et de lumières, des danses d’Apsara, les fêtes du Nouvel An Khmer. L’étonnant site du Lac Tonlé au Cambodge, et sa rivière qui engendre des différences de niveaux du Lac, selon les saisons, près de Phnom Penh et du Mékong. C’est un espace spectaculaire pour l’hydrographie, et ses habitats. Richesses de ses poissons, ses plantes, ses fleurs, liées au lac et au fleuve, qui permettent une vie lacustre originale. Plus loin la capitale, pas très grande, rénovée par les Khmers après la guerre, Phnom Penh est touristique, elle a du charme et des spécialités culinaires attirantes.

Le Palais Royal riche de ses feuilles d’or, est lié à un centre Bouddhiste connu : la pagode d’argent, où les moines méditent, se forment et rayonnent. Les souvenirs du Roi Norodom Sihanouk restent une période heureuse puisque les Khmers sont devenus indépendants en 1953 ; puis les malheurs engendrés par la révolution avec Pol Pot et ses soldats barbares ont laissé place au roi actuel, depuis 2004. Norodom Sihamoni, fils de la dernière épouse de Sihanouk est francophile ; fervent de musique et de poésie, il parle couramment français, russe, anglais et une maîtrise de tchèque.

Puis on reprend le fleuve, après une visite dans une école primaire dépourvue de tous les matériels évolutifs. Ici règne la soie avec ses ateliers traditionnels, ses mûriers, ses cocons : l’ensemble est peu industrialisé et garde ses qualités de luxe et de tradition, que beaucoup tentent de copier.

Nous voyons défiler des produits d’usage, nattes en joncs aux jolies couleurs, mais surtout des pâtisseries à base de riz soufflé et sucre de canne, ou des caramels mous à la noix de coco, des galettes de riz, des nourritures plus exotiques : mygales, crickets, cafards, pattes d’araignées… Le Cambodge parvient à être autosuffisant pour sa population.

Puis des quartiers, des villages au long du fleuve : Ecole de Sadec, des souvenirs du film (d’après le roman) de Marguerite Duras : « l’Amant » interdit au Vietnam. CAI BE et son marché sur l’eau, canton et le pont à haubans, Cholon et son grand marché…

Enfin Saïgon, Ho CHI MINH ville, le sud Vietnam, l’embouchure du fleuve et ses canaux. Beaucoup de souvenirs du Protectorat : Pagode à pilier unique, temple de la littérature, et siège du parti communiste vietnamien ; une vieille ville et des quartiers populaires reconstruits, l’Opéra et sa place française…les souvenirs de la défaite de 1954-55.

Hanoï est la ville plus au nord, elle est proche de la baie d’Along. Longtemps capitale, elle a un rôle culturel un conservatoire de Musique, orchestre de musique asiatique, avec des gamelans, des cymbales, percussions. L’influence japonaise est encore perceptible, souvenir de l’invasion pendant la guerre de 1940-45 : elle est plus paisible, avec la perliculture.

La baie d’Along est un site mondial du tourisme, en bateau, pour découvrir les reliefs karstiques au long des millénaires (500 millions d’années) ; site étonnant reconnu depuis 1969 par l’Unesco. Les films comme « Indochine » ou « Demain ne meurt jamais » ont choisi ces sites exceptionnels comme environnements.

Merci à Gérard pour nous avoir fait vivre ce voyage riche et rare. Nos amis se concertent : Arlette connaît ces régions et Claudette y a de la famille actuellement. Beaucoup de Français résident encore dans ces pays qui parlaient notre langue ; mais peu à peu l’Anglais ou l’Américain deviennent dominants, films, réseaux sociaux, messageries facilitent ces transferts de compétences. Une question est posée sur les voyages secondaires du film, vol international jusqu’à Luang Prabang, et le Mékong Prestige pour le voyage principal sur le Mékong ; vol intérieur entre Ho Chi Min et HANOI. Jean est préoccupé par le partage de l’eau, les pays aux sources d’un grand fleuve possèdent un pouvoir réel sur l’approvisionnement des régions en aval ; c’est un sujet qui occupe les habitants du Moyen Orient autour du Tigre et de l’Euphrate quand la Turquie ou d’autres nations envisagent la construction de barrages, par exemple.

                                            ***************************************

Merci à tous pour ce moment de partage. Merci à Michèle pour son installation performante. Nous faisons le tour des propositions de sorties pour le mois de Juin et de Juillet au moins dans la première quinzaine. Le site de Passerelles est très informatif et Michèle nous rappelle les dates grâce à ses mails.

Des ateliers à venir.

Deux Concerts les dimanches : 5 juin à 11h. et 3 juillet à 11h.

Deux cafés littéraires le 13 juin à 14h30 Ermitage et le 28 juin chez Louis, vers 17h.

Une visite musée Picasso à la Cité du Vin le 20 juin.

Une promenade bateau apéritif le 22 juin.

Une soirée lectures à Malagar le 2 juillet vers 19 heures, mais beaucoup plus tôt pour avoir de bonnes places et pique-nique.

Visites libres aux Musées jusque fin Août :

*Rosa Bonheur au musée des Beaux-Arts jusqu’au 18/09/2022.

*Exposition au Musée d’Aquitaine : « Aristides de Souza Mendes pour hommage à un Juste », jusqu‘au 02/10/2022.