Café littéraire du 04/04/2022 📜📚

Nous sommes dans un cadre nouveau. Il est sérieux, officiel ; mais les sujets que nous abordons dans nos cafés littéraires, sont souvent très sérieux et en accord avec les problèmes du temps présent. Nous nous retrouvons avec grande joie en préparant le café et disposant les petits fours, pour recevoir nos amis-lecteurs et lectrices. Marie est venue me rejoindre puis Louis, Christine, Jean, Marie José, Suzel, Nadine, Evelyne et Marcel. Nous avons laissé de la place entre chacun pour éviter le Covid. Jean-Jacques est souffrant, ainsi que Michèle, notre organisatrice attentive, Mauricette revient de voyage et Robert et Marie-Françoise sont souffrants. Nous pensons à tous.

Marie a prévu de nous parler de Romain Gary, écrivain polonais, auteur de « La promesse de l’aube ».

Roman Kacew est né en 1914 à Vilnius en Lituanie, en Russie à l’époque. De nombreuses familles   juives se sont réfugiés dans cette ville après avoir subi des pogroms (ratonnades, sévices, enlèvements).. Sa famille est juive Ashkénaze, sa mère Nina est douée pour de multiples métiers. En 1925, le père abandonne sa famille et Nina est seule pour élever son fils, un attachement magnifique va durer toute leur vie. Ils restent en Pologne mais vont vivre à Varsovie. Là il suit des études poussées, école polonaise et cours particuliers de Français. Nina est passionnée par la France, elle pense que son fils va s’y épanouir comme artiste ou diplomate. Toute sa vie Nina va orienter son fils, le pousser patiemment pour qu’il se révèle. Marie nous lit un passage important du roman qui montre sa virtuosité pour l’art de jongler : Il parvient à force de patience et de ténacité à jongler avec 6 oranges, mais jamais il n’a pu parvenir à la septième comme si les limites échappent et il faut faire autre chose… Pendant ce temps elle ouvre un atelier de couture et fait venir des modèles de Paris.

Romain a eu une vie complexe, des activités multiples liées aux difficultés d’être migrant, mais aussi à ses dons nombreux qui le conduisent à des compétences variées. Assez vite ils arrivent à Nice pour échapper aux difficultés sociales et surtout à la faillite de la maison de couture. Après des moments compliqués, Nina devient gérante d’une pension de famille l’Hôtel Mermonts. Nina engage son fils à faire une école militaire en ces temps incertains d’entre- deux guerres, il part à Aix, puis à Istres, mais son engagement ne peut se faire car il est encore étranger.  Malade depuis deux ans, elle continue à lutter pour supporter l’éloignement de Romain. Il fait une licence de droit à Paris et en 1938, il devient élève-officier à l’école de l’air de Salon de Provence. Mais sa promotion au grade d’officier est refusée, il part comme simple caporal en 1940, en Belgique, puis en Angleterre. Lors d’une permission il revoit sa mère et la laisse en grande détresse. Pendant les années de guerre, il reçoit de nombreuses lettres de Nina l’exhortant à la vaillance, il combat en Grande Bretagne, en Afrique, il est fait compagnon de la Libération et publie en revenant « Education Européenne » en Angleterre. A son retour à Nice, il ne retrouve pas sa mère, les volets de l’hôtel sont clos et il comprend l’immense effort de sa mère qui a écrit tant de lettres qui l’ont accompagné pendant trois ans et demie.

Alors, Romain se consacre à l’écriture : « La promesse de l’aube en 1960 », « les Racines du Ciel 1956 ».  Et « La vie devant soi, 1970» sous le nom de Emile Ajar, un de ses amis qui ne se remit jamais du prêt de son nom ( nous confirme Marcel.). D’autres pseudonymes ont permis à Romain Gary de publier des œuvres différentes. Deux prix Goncourt pour cet écrivain slave, nostalgique, encouragé par une Maman courageuse.

Tant d’amour va occuper ses livres, lui donner de l’énergie, une sensibilité exceptionnelle, un mal-être aussi. Plus tard il revient sur sa vie d’homme : « Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. Chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous sert sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d’amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n’y a plus de puits il n’y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l’aube, une étude très serrée de l’amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu’il faille empêcher les mères d’aimer leurs petits.  Je dis simplement qu’il vaut mieux que les mères aient quelqu’un à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n’aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants… » citation extraite du film « La tête en friche ».

Merci Marie de nous faire retrouver cet écrivain venant de Pologne, si fin connaisseur du romantisme, et admirablement inséré dans notre Panthéon littéraire comme Max Gallo et bien d’autres qui ont choisi de créer avec notre langue.

Suzel, à son tour veut nous faire connaître un auteur de romans policiers français, scénariste, Olivier Norek, qu’elle aime beaucoup et qui décrit la vie quotidienne des policiers du 93, département du Val de Marne où elle a vécu plusieurs années. Fine littéraire, elle aime le style précis, pudique, et pourtant très réaliste de cet écrivain de 47 ans.  Fils d’un Haut- fonctionnaire, directeur de Radio-France de 1999 à 2004, et d’une maman enseignante, il part dans des pays douloureux apporter des médicaments, en Guyane, en Yougoslavie pendant la guerre, puis il entre dans la SDPJ du 93 (Section de Police Judiciaire.)  il est gardien de la Paix , connaît des expériences difficiles, il puis passe le concours  de lieutenant.. Il sera le 7 avril chez Mollat à Bordeaux.

« Code 93 » fait partie d’une trilogie : « Territoires »2014, « Surtension2016 » Prix du polar européen. Suzel nous prévient que les pages de ces romans policiers sont dures et elle nous épargne le début de ce livre. Elle nous parle des personnages que l’on retrouve dans la série, V. Coste le capitaine de police, solitaire, veuf, très proche des gens de sa brigade ; Johanna de Ritter, la seule femme qui souffre un peu du « machisme » ; Renan Scaglia qui passe son temps à dire des stupidités sur elle… Sam, le Geek, essentiel pour l’information, et Léa Marquant la légiste, médecin, intuitive, sensible et respectueuse des comportements des familles qu’elle rencontre dans son travail. Suzel nous décrit le bâtiment du Commissariat à Bobigny, chaque étage apparait constitué par des équipes d’hommes aux prises avec les malheurs de notre société, selon leur spécialité, drogues, violences, crimes, quotidienneté…

Elle nous lit un passage qui nous passionne tous. On peut trouver des extraits dans Babelio, Code 93, ou dans Google Books.

Babelio donne une interview très intéressante sur le prochain opus : « Entre deux mondes » la jungle de Calais. O.Norek rappelle que sa famille est venue , il y a 80 ans en France depuis la Pologne envahie. A l’époque, il souligne qu’ils furent bien accueillis, alors que Calais est un milieu hostile, sans aide et dangereux.

Nicole souhaite vous parler d’un bon roman policier « Les ombres de Katyn » de Philip Kerr. 2013 (A man without a breath.) édité au Masque, Claude Lattès, 2015.

L’auteur, Philip Kerr, naît en 1956. Il devient journaliste indépendant en 1989 après une expérience comme concepteur- rédacteur en publicité. Ecrivain exigeant pour la précision des intrigues, grâce à des sources historiques qu’il connaît bien, il a du succès grâce à ses répliques, sa gouaille et son humour qui émaillent la rigueur de ses enquêtes. Il a un personnage fétiche Bernie Gunther et une période privilégiée la Seconde guerre mondiale dont les historiens découvrent encore de multiples événements. Ses recherches personnelles lui assurent les contextes et les environnements indispensables aux récits historiques très documentés qu’il réalise.

Le sujet est actuel, dans cette période où la guerre en Ukraine met face à face la Russie, et l’Europe une fois de plus, l’Allemagne et surtout la Pologne qui fut si souvent abimée par les traités, les trahisons et les politiques d’expansion. La Pologne, ses grandes plaines, ses ports sur la Baltique, son agriculture font d’elle une terre plutôt riche, longtemps unie à la Prusse (Les Chevaliers Teutoniques avec les croisades jusqu’au 12eme siècle. Voir « Alexandre Newsky 1938 » de Eisenstein et Vassiliev). La Pologne est alors composée des ETATS BALTES, de la CRIMEE, de l’UKRAINE. Puis en 1772 elle est divisée en trois parties qui seront en conflit avec l’Autriche et la Russie, puis plus tard avec l’Allemagne.  Elle devient indépendante en 1918, mais pour peu de temps puisqu’elle est à nouveau partagée. Sous influence Russe en 1939, elle est envahie sans déclaration de guerre, maltraitée, 240 000 prisonniers.  Le pacte germano-Russe, août 1939 la rend complètement exsangue, divisée en deux parties, l’ouest vers l’Allemagne et l’est vers la Russie. Les Polonais sont requis pour toutes les tâches dangereuses, sont massacrés sans humanité. C’est dans cette atmosphère que se passe le roman policier de PH. Kerr.

Depuis les traités de 1945 et la création de l’Otan avec la puissance des USA, elle connaît une certaine sérénité, mais traversée par les mouvements populaires : Solidarnosc 1980, qui fera tomber le mur de Berlin plus tard, une grande foi catholique (pape polonais JPII), et une énergie magnifique de sa population. En 2004, elle entre dans l’union Européenne sans avoir choisi l’Euro, elle fait partie de l’espace Schengen.

Andrzej Witold Wadja (1926-2016) film « Katyn 2007 », un des plus grands réalisateurs polonais. A voir.

« Les ombres de Katyn » est un livre important plus de 300 pages, passionnant : c’est le récit d’une enquête avec l’indication minutieuse des dates et des événements : enquête policière dans l’armée et la police politique allemande au printemps 1943, en pleine guerre sur le front Russo polonais avec la résistance de Stalingrad contre l’Allemagne Nazie.

Lundi 1er mars 1943. « J’avais quitté la Kripo (police criminelle) en 1942 pour rejoindre le Bureau des crimes de guerre de la Wehrmacht avec l’accord tacite de mon ancien collègue Arthur Nebe. ». Le héros, capitaine Bernhard Gunther n’est présenté par son chef qu’à la 6ème page, mais en le suivant dans son analyse des évènements, on perçoit qu’il appartient à une caste de policier efficace, original, au courant de certains secrets politiques : Kommissar de la Kripo au Praesidium de la police de l’Alexanderplatz. Certains de ses partenaires sont des aristocrates prussiens (Tous ne sont pas morts en 1914-18) mais ils sont surveillés étroitement car leurs principes s’accordent peu avec les Nazis et l’entourage du Führer. La réunion qui nous occupe, a pour but de définir une enquête très sensible : dès le début de la guerre le 1er septembre 1939, la Russie envahit la Pologne Est, intégrant les républiques Ukrainienne et Biélorusse, conformément au pacte de Molotov- Ribbentrop signé entre l’Allemagne et la Russie le 23 Août 1939. L’Allemagne, elle, envahit l’ouest de cette même Pologne. Quelque cent mille soldats polonais sont faits prisonniers par la Wehrmacht et l’armée russe en a capturé deux cent cinquante mille. C’est le sort de ces Polonais qui nous intéresse ici ; on parle d’un massacre d’officiers polonais au printemps ou au début de l’été 1940 ; Mais le lieu est resté un mystère jusqu’ici en tout cas… » Gunther connaît déjà la ville de Smolensk, entourée de forêts, couvertes de neige en hiver. Un loup a déterré des restes humains dans la forêt, non loin d’une villa occupée par des officiers allemands d’occupation. A qui appartiennent ces restes ?  Aux juifs massacrés en 1937-38 pendant des purges exécutées par la NKVD (russe), environ un million de russes aurait disparu à l’ouest de Moscou. Ou peut-être ces ossements proviennent d’une fosse commune d’officiers polonais portés disparus ? Ou ce lieu a-t-il été le théâtre de combats entre les Russes et les Allemands, mais les combats n’ont pas eu lieu aussi près de la ville de Smolensk et les prisonniers sont vivants enfermés dans un camp du nord-est de la région. Enfin cette enquête est d’autant plus sensible que la SS était active dans cet endroit, et la brigade de Dirlewanger est responsable à elle seule de la mort de quatorze mille personnes. « Nous ne voulons pas avoir de différends avec la SS en cette période. »  Gunther comprend bien la situation : « Si cette fosse commune est remplie de Juifs, alors, je dois l’oublier ; Mais si elle est remplie d’officiers polonais, cela fera le bonheur du Bureau.- oui voilà ce que nous attendons de vous, capitaine Gunther.. Mais aussi j’aimerais que vous assuriez que cette histoire n’est pas un mensonge inventé de toute pièce par le Ministère de la Propagande….

Et Gunther répond : une sixième possibilité peut se présenter : « Qu’il s’agisse effectivement d’une fosse commune d’officiers polonais tués par l’armée allemande. » -Impossible, lui répond l’officier de justice militaire du Ministère de la Justice du Reich, aristocrate Prussien, l’armée allemande n’assassine pas les prisonniers de guerre. ! Voici la problématique du roman définie : A Gunther de faire en sorte de gérer les nombreuses difficultés

Gunther se déplace vers Smolensk plusieurs fois.  Une prise de contact avec les militaires allemands du « Château » où vivent les officiers de cette division. Une visite vers le « trou du loup » est essentielle, difficile puisque le sol est gelé, toutefois il trouve par hasard un bouton de veste militaire avec un motif, l’Aigle allemand, et une botte d’officier gelée. Expérience pénible qu’il pratique seul puisque le secret de l’enquête est essentiel. Le retour vers le quartier général est rapide mais le quotidien de ces militaires est plutôt agité. Des événements apparemment secondaires vont meubler l’attente des décisions à prendre.

L’enquête ne plait pas à Gunther, deux allemands chargés des courriers sont assassinés et dès le lendemain des représailles s’abattent sur les habitants polonais, cinq partisans et une jeune fille sont pendus ; c’est Gunther qui sera chargé de trouver le véritable auteur. Deux militaires du Château sont jugés et condamnés à mort par pendaison le lendemain.

Cette affaire politique nous donne l’occasion de rencontrer avec Gunther, Joseph Goebbels, Ministre de la propagande qui fait une leçon de diplomatie à notre héros : Pour le Ministre, il faut absolument redonner du panache à l’armée allemande qui vient de subir Stalingrad, lourde défaite pour le Führer. Les Russes ont résisté mais l’issue fut terrible pour Staline. Puis c’est le Führer lui-même qui vient pour une cérémonie officielle, qui devrait lui être fatale car Gunther a compris que plusieurs officiers allemands de l’ancienne armée prussienne ont préparé un attentat à la bombe pour atteindre Hitler. Ce dernier échappe par une sorte de chance qui le fait éviter le public laissant le porteur de la bombe hébété ! Peu de gens se sont aperçus de cet incident.

Et Gunther repart pour le château de Smolensk et pour la recherche des corps dans la terre enfin dégelée. Tout un protocole est mis en place pour éviter les risques de conflits internes dans le camp allemand. Il a demandé à des organismes indépendants de contrôler les fouilles : la Croix Rouge, la justice civile et des officiels religieux sont convoqués pour observer et se faire une opinion à partir des analyses médico-légales faites sur place. Cette transparence officielle est nécessaire à la sécurité des acteurs. Pour ce travail scientifique Gunther a rencontré un médecin, Dr Batov, qui l’aide à trouver des indices dans les corps déterrés, il semble que ce chercheur polonais ait caché chez lui des listes d’officiers polonais disparus dans les bois de Katyn. Il accepterait d’aider aux travaux d’analyse en contrepartie d’une aide financière et d’une sécurité pour lui et sa fille en Angleterre ou aux USA.

Mais ils sont surveillés et le Dr Batov et sa fille de 15 ans disparaissent ainsi que les documents secrets sur lesquels Gunther comptait pour avancer rapidement dans ses conclusions. Cela fait beaucoup de meurtres autour de Gunther qui ne parvient pas à trouver l’assassin.

Le 15 avril 1943, la Croix rouge polonaise débarque dans la forêt de Katyn. Puis les experts en médecine médico-légale et parmi eux une divine Inès qui répond absolument aux canons de Gunther, et un médecin espagnol Franquiste, connu pour ses expériences sur les prisonniers communistes… Le soir même, des coups de feu éclatent aux abords des cabanes où logent tous les invités. Gunther faisait le guet et se retrouve en danger : un homme est tombé atteint de deux balles et Gunther est blessé par la troisième bien qu’il se soit caché sous une souche ! Sans bouger de son trou, il a le temps de réfléchir à la situation et après avoir senti que l’assassin était parti, il s’avance prudemment et constate que le mort est le médecin espagnol. Il avance jusqu’au bungalow d’Inès et se demande si elle est partie prenante de la fusillade. Ses doutes persistent bien qu’elle lui prodigue des soins attentifs et soigne sa blessure. Elle lui révèle que son frère a fait partie des « Brigades Internationales » qui voulaient libérer les partisans communistes des troupes franquistes. Qu’il a été mutilé par le docteur espagnol chargé des contrôles avec elle-même, dans le cas présent… Enfin, les soupçons lui paraissent tellement graves qu’il la quitte et retrouve son ami Guersdorff dans le château, il lui exprime ses doutes au moment où s’approche Inès qui souhaite participer à la conversation. Une erreur d’interprétation crée un conflit entre Inès et Gunther.

 Et voilà que d’un coup tout devient difficile pour notre policier, qui soupçonne un personnage suffisamment puissant ou protégé d’être le responsable des cinq ou six meurtres, un homme qui se cache auprès des dirigeants allemands du Château de Smolensk. Et les incidents se multiplient et je vous laisse imaginer la suite de ce roman que vous pouvez trouver aux éditions Claude Lattès, sous son titre français.

Il m’a semblé que cette intrigue à base historique pouvait vous intéresser, d’autant que la forêt de Katyn a été le cadre d’un drame polonais en 2010, la disparition d’un Tupolev avec à son bord tout le gouvernement polonais, le président Lev Kaczynski, et son épouse. Ils revenaient d’une cérémonie importante sur les terres russes. Le frère du Président Kaczynski a aussitôt pris la présidence.

Dans ces pays, il semble que les événements dramatiques sont fréquents.

Pour mieux comprendre la pensée russe actuelle, les sources de ses comportements, un livre remarquable d’une femme courageuse Svetlana Alexievitch, prix Nobel 2015, a écrit « La fin de l’Homme Rouge ou le temps du désenchantement » en 2013, récompensé par le prix Médicis. Cette lecture est éclairante. Plusieurs fois traînée en justice, en particulier pour un livre « les cercueils de zinc », elle a dû partir en exil.

Merci à tous les lecteurs présents pour leur active participation, leurs remarques informées, les apports qu’ils donnent pour chaque livre présenté. Café littéraire passionnant… FIN.

Livres cités :

  • Romain Gary :« La promesse de l’aube »1960, « Les Racines du ciel »1956,

Emile Ajar :« La vie devant soi 1970 » sous pseudonyme.

  • Olivier Norek : « Code 93 »2012, « Territoires »2014, Surtension »2016, « Entre deux mondes ».2021
  • Philip Kerr : « Les ombres de Katyn » 2015 ;
  • Films : « Alexandre Newsky » 1938de EISENSTEIN et Vassiliev.
    • « Katyn » 2007 de A. Vitold Wadja .
  • Svetlana Alexievitch : « La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement » 2013. Prix Nobel 2015.
  • Jean Claude IZZO, cité par Marcel, 19452000 roman policier sur Marseille ; « Chourmo 1996 », « Total khéops » 1995, « Solea 1998 » (Trilogie menée par Fabio Montale, policier)

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