Nous accueillons aujourd’hui à L’Ermitage quatorze lectrices et lecteurs, nos fidèles ; Éric a lu l’encart sur Passerelles dans le Journal Sud-Ouest sous la plume de M. Pech, il a souhaité nous rejoindre pour vivre cette réunion avec nous. Nous sommes heureux de l’accueillir. Je note les noms des présents pour faciliter la connaissance de notre groupe : Marie, Isabelle, Françoise, Jacqueline, Nicole, Ida, Anne, Evelyne, Noëlle, Jean, Éric, Marcel, Sylvie, Louis, Maryse, Marielle. Nous avons souvent auprès de nous des lectrices très fidèles mais plusieurs sont en voyage, Marie-Jo ; Nicole C., Aurore, D’autres sont souffrantes, Marie-Odile, d’autres occupées Nadine, Annick, Monique. Nous pensons à elles.
Sylvie anime aujourd’hui la séance, aidée par Marcel et Louis. Elle prend la parole pour rappeler les Principes du Café Littéraire et de Passerelles, notre association qui compte environ 80 adhérents. Elle explique notre fonctionnement, le plaisir que nous prenons à vivre trois heures ensemble, sans contrainte, pour entendre les présentations de livres qui ont attiré leur attention, leur désir de lire et d’en parler ; en général, nous avons 4 à 5 présentations comprenant la pause poétique de Sylvie, de façon à laisser le groupe réagir, participer, associer ses expériences ou ses souvenirs. Le Ciné-Passerelles organisé par Isabelle permet de voir un film par mois officiellement, mais des petits groupes se créent souvent pour certaines productions originales ; L’atelier scientifique produit par Louis, nous rassemble pour plusieurs conférences par an ; Marcel dont le frère est un artiste plasticien reconnu, Raymond Mirande, nous ouvre à l’architecture et à l’art des émaux entr’autres ; Evelyne a créé une activité originale avec Gérard, la présentation d’un Film de Voyage, écrit, filmé et produit par ce spécialiste (soirée du 12 mars, mercredi à 18h30, chez elle), elle entretient notre relation privilégiée avec l’écrivain Joêl Mansa, (Thème de cette année « L’exil ») ; Jean nous emmène trois fois par an sur les chemins forestiers ou Parcs arborés et nous initie à la nature, aux plantes, à la conservation du Littoral.
C’est ce qu’on appelle le « Buissonnement » (Cnam de Paris, ajout de Nicole, intervenant Communication).
Sylvie prie Isabelle de présenter les deux films vus cette quinzaine. « The Brutalist » un film fleuve, rude comme le béton de l’Art Brut, rude comme la relation du pouvoir américain avec les immigrés. Elle dit franchement qu’elle n’a pas aimé. En revanche, « l’Attachement » réalisé par Carine Tardieu avec Valeria Bruni-Tedeschi, adapté du livre ‘L’intimité’ de Alice Ferney donne un magnifique rôle à Pio Mamaï, un Papa déchiré par le décès de son épouse lors de l’accouchement. C’est surtout une rencontre entre une libraire indépendante, féministe quinquagénaire et Elliot le fils de ce papa seul parent du nourrisson. Il se crée un lien qui va les attacher peu à peu au fil des trois années qui sont dépeintes. Il y a un élan vers la vie qui entraîne le Père grâce à quelques voisins et amis qui l’entourent discrètement. Sandra et Elliot se parlent, s’interrogent ; elle lui explique les évènements, les lui rend acceptables, surmontables ; la confiance se crée très vite et c’est l’art du film de nous le faire partager. Le souvenir de la Maman disparue est préservé puisque Sandra parle en adulte à Elliot qui questionne en confiance. Alex, le Papa, sensible et vulnérable, plein d’amour à donner, cherche à reconstruire une famille pour mieux accompagner ses enfants, en se laissant porter aussi par ses amitiés. C’est un beau film, avec de beaux personnages qui font du bien.
D’ailleurs Isabelle va continuer en présentant un livre qu’elle recommande vivement. « Le rêve du Pécheur » de Hemley Boum, une romancière camerounaise, édité chez Gallimard 2024. C’est une merveille, dit Isabelle, qui n’a pas eu le Prix Renaudot, de peu. Elle est née à Douala en 1973. Elle fait une maitrise de Sciences sociales à l’université Catholique de Yaoundé, puis à Lille un troisième cycle de Commerce extérieur, et enfin un DESS de Marketing et qualité. A Yaoudé, elle a un poste de responsable des grands comptes dans une grosse société. Elle explore son propre pays et découvre des firmes agroalimentaires, cotonnières et forestières.

Son livre reprend toute l’histoire d’une famille de pécheur sur trois générations. Le même prénom est porté par le Père Zacharias et le petit-fils plus tard Zachary, ainsi on reconnaît une lignée. Au début du roman Zacharias n’a pas encore vu miroiter les fausses promesses des compagnies de chalutiers qui attirent les locaux en leur vendant de quoi les tenir à crédit (frigo, motos, canapés…) Et comment ne pas sombrer dans l’endettement auprès de sa coopérative qui a fait naître tant d’autres rêves ? En alternance, se déroule le destin de son petit-fils Zachary, enfant d’une de ses deux filles, sans père. Quand l’adolescent est en âge de comprendre le métier de sa mère qui se prostitue pour l’élever, il choisit de quitter Douala, il part en France suivre des études de Psychologie, se marier et croire au miracle. Pourtant il court à contre-courant de lui-même, contraint de renier son passé, réinventant sa condition d’exilé. Sa vie prend l’eau de toutes parts.
La romancière donne deux questionnements sur l’Homme et sur la Femme qui s’entrecroisent en une réflexion puissante et calme, sur les rites de son pays natal et sur les rapports historiques entre la France et l’Afrique. Un élargissement de la perspective qui en fait une fresque puissante et lumineuse. Le rêve du Pécheur devient universel. Il pose une réflexion que nous vivons tous avec nos itinéraires et ce que nous laissons comme traces en héritage. L’auteure dresse un tableau clairvoyant des conséquences de la modernité sur le tissu social et familial. Elle ne juge point, mais elle pose le doigt sur les ressorts du malheur, la dissimulation provenant de la honte de soi et des siens, l’honneur qui pousse les hommes à la vengeance, l’exil qui les mutilent.
C’est un roman plein de foi et d’espérance, il parle d’amour et de notre besoin vital d’ancrage et de lignage. Lectures : le départ de Zachary en avion. « L‘exil est un bannissement, une mutilation ; il y a là quelque chose de profondément inhumain. »
Sylvie remercie Isabelle. Elle donne la parole à Evelyne.
Evelyne présente un roman japonais, « L’affaire Midori » de Karyn Nishimura-Poupée.
Cette écrivaine est née en France, elle est journaliste et enquête sur une affaire grave, dans la région de Fukushima, après la catastrophe due au Tsunami de 2011. Tous les faits sont vrais, rapportés par l’enquête qui s’est développée après la mort des enfants tué par leur mère « Midori ». (Lecture du début du livre). Le fait est atroce, mais c’est l’enquête et le procès qui intéressent la journaliste ; elle est correspondante à Tokyo, de Libération et Radio-France. Tout est simple puisque Midori a dit qu’elle a tué les enfants. Les juges et les jurés ne cherchent pas s’ils avaient été irradiés, si leur santé était compromise par l’environnement dangereux de l’accident nucléaire. Ce sont ces interrogations qui intéressent la journaliste : comprendre le monde qui entoure cette jeune femme ; le drame nucléaire qui suit le Tsunami a créé une psychose.
La décision est « l’emprisonnement à vie », elle est conforme à la culture japonaise qui choisit le silence, le secret, l’évitement des problèmes complexes dans une société qui a des références en matière de cruauté, de drames lourds, une forte baisse de la population. Le gouvernement est conservateur, centré sur un passé de valeurs raides, viriles et militaires ; cette dureté peut-elle amener à tuer ses enfants ? Ces silences sont une muselière contre les complications, les oppositions, les erreurs de jugement. Son enquête la conduit vers les groupes de personnes déplacées par les accidents naturels et nucléaires, délaissées par les autorités nippones, par la société civile.
La justice a toujours raison, on ne peut rien contre cette raideur. Et l’apparence se change en injustice, en déni d’ « humanité » : s’il y a acquittement c’est que les juges pensent qu’il n’y a pas faute ou crime. Les arguments ne peuvent rien, les décisions sont biaisées. Le jury ne donne pas les détails des décisions, on ne sait pas qui décide dans le groupe. Ce serait déshonorant de constater publiquement une erreur de décision et de jugement. En fait, l’enquête de la journaliste ne sert à rien pour le cas de la jeune femme, pour l’aide aux malheureux déplacés de Fukushima.

<Si l’on s’en tient aux reportages TV, ces prisonniers sont d’horribles criminels, mais ils ne sont pas que cela, ce sont souvent des « faibles » qui ont été malmenés par la société des Malchanceux>
Nos lecteurs semblent étonnés de ces révélations et cherchent des situations qui pourraient expliquer cette culture centrée sur la force raide des décisions de justice. On pense à Carlos Ghosn, homme d’affaires, président de Nissan qui redresse l’entreprise japonaise, grâce à une gestion précise, dénoncé par un collaborateur Hari Hada avec preuves à l’appui, pour dissimilation de revenus dans les publications financières de Nissan. Alors au sommet de sa carrière, Carlos Ghosn préfère partir secrètement au Liban plutôt que de se défendre devant le jury japonais. Il est actuellement considéré comme fugitif international ! On pense aussi au livre de Amélie Nothomb qui l’a lancé : « Stupeur et tremblements »1999, » Le Japon d’Amélie »2015. Evelyne semble elle-même troublée par la découverte de ce monde inhumain et même injuste présenté par la journaliste.
Merci à Evelyne, Sylvie, comme nous tous sommes marqués de stupeur, demande si un peu de douceur serait bienvenue ? La pause poétique est demandée :
Sylvie nous parle de Laurence Lépine : LAURENCE LEPINE CHANT NUPTIAL ; Éditions de l’Entrevers.
<Je suis une femme née à Carcassonne en Juillet 1967.
Je vis aujourd’hui entre Bordeaux et un petit village audois de la montagne noire.
Dans ce poème – conte, je révèle une danse initiatique où principe masculin et féminin s’unissent au feu créateur : Une danse des origines.
Partons dans un voyage magique au cœur de la forêt imaginaire de mon langage onirique.
« Habitée par plus anciennes que moi, je m’interroge sur mes gestes, les déshabille d’un regard, les enlace à d’autres gestes, les arrime, à corps plus haut firmament… »
*CHANT NUPTIAL : sons émis par certains animaux afin d’attirer leur partenaire.>
Citations : <Je me suis brulée, jusqu’à devenir toi…
Le feu avait pris dans les neiges>
De belles images qui permettent de quitter le quotidien pour l’onirique. Merci Sylvie.
Puis Sylvie demande à Marcel de prendre la parole ; il souhaite présenter Stefan Zweig son dernier livre « Le monde d’hier. Souvenirs d’un européen est une autobiographie de l’écrivain autrichien parue en 1943. Marcel nous parle de l’échange avec son voisin, lecteur érudit qui lui indique en parlant de cet ouvrage, le meilleur condensé de l’arrivée du nazisme en Europe. Et cela nous concerne bien sûr.

Livre commencé en 1934, Zweig y décrit Vienne et les derniers beaux jours de l’Empire Austro-Hongrois. Quand il comprend que le nazisme organise des persécutions contre les juifs, il part vers le Royaume Uni, puis vers le Brésil. Sa jeune femme tape le manuscrit pour l’envoyer à l’éditeur la veille de leur suicide collectif en Février 1942. Ses efforts pour faire comprendre le danger immense de l’agression nazie contre les peuples juifs et leurs alliés en Europe, dans la lointaine Amérique du Sud, particulièrement le Brésil, l’ont épuisé. Ce livre est considéré comme le testament littéraire de l’écrivain Autrichien.
Il est composé de 17 chapitres qui décrivent la culture européenne, l’école, l’âge d’or de la sécurité, les façons de vivre, Paris, les dangers qui s’annoncent, les liens avec la guerre de 1914-18 qui semble se réveiller, les complexités de l’Europe centrale, la mosaïque de peuples, l’Hégémonie autrichienne qui disparaît sous les discours belliqueux de Hitler.
Bref, c’est une sorte d’adieu à la Civilisation Européenne. Comme d’autres écrivains de sa génération, Sandor Maraï (1900-1989), écrivain Hongrois-Slovaque, bourgeois intellectuel déplore, devant les pouvoirs brutaux qui s’installent, d’être cultivé, journaliste-écrivain à Budapest. Il connaît personnellement la chute de l’Empire, les pouvoirs minés par le Nazisme, puis le Bolchevisme jusqu’en 1968, et plus. Son roman, « Les Braises »1942. « Les confessions d’un bourgeois » 1935 a été présenté l’année dernière).
Louis réagit à cette présentation qu’il a travaillée lui aussi, dans les mois précédents : Une nouvelle présentation est toujours utile car l’histoire se répète sous des formes nouvelles ; Cela nous permet de comprendre que ces textes fondamentaux de l’histoire européenne, nous restituent la réalité des guerres vécues par des témoins qui ont souffert, ont été désespérés devant les « laisser-faire » ou les impossibilités.
Marcel nous rappelle les romans de Romain Rolland, pacifiste engagé qui fut l’ami de Zweig, Il lit l’avant-propos du livre de Zweig, puis il évoque Thomas Bernard, Elias Canetti, Prix Nobel 1981. Un lecteur cite « La ballade de Narayama », retrouvée en film tourné en 1983. Comment finissent les vieillards Japonais de plus de 70 ans. Sur une nouvelle de Shichiro Fukazawa. Merci à Marcel pour ces échanges nourris
Sylvie donne la parole à Louis pour un livre récent de Marc Lévy : « L’horizon à l’envers. »
L’Horizon à l’envers – Marc LEVY
Marc Levy est un romancier français, né en 1961, devenu célèbre dès son premier roman, « Et si c’était vrai… », publié en 2000, adapté au cinéma en 2005.
Sa famille est juive française. Son père, Raymond Lévy, éditeur, écrivain et résistant, auteur d’un recueil de nouvelles en partie consacré au Groupe Manouchian s’est évadé du train de déportés qui les emmenait, son frère Claude Lévy et lui vers Dachau.
Marc Levy entre à dix-huit ans à la Croix-Rouge française et y reste six ans, tout en poursuivant des études de gestion et d’informatique. Il travaille ensuite dans le traitement d’images à Sophia Antipolis avec une société américaine. Après l’immense succès de son premier roman (Et si c’était vrai) Marc Levy part habiter à Londres pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Son ouvrage est traduit dans une quarantaine de langues, publié dans 32 pays et se vend à cinq millions d’exemplaires. Le film ‘Just Like Heaven’, a un énorme succès à sa sortie en 2005.
Le roman :
Les personnages : un trio d’étudiants inséparables : les garçons Josh et Luke et Hope, l’amie de Josh. Ils travaillent avec passion dans un domaine très pointu des neurosciences. Hope et Josh forme un couple idéaliste qui ne se pose pas la question de l’interdit, des barrières, de l’impossible. Ils vivent chaque jour comme une chance, comme deux fous, ils ont des rêves plein la tête.
L’histoire :
Josh et Luke, de brillants étudiants, travaillent dans les laboratoires secrets de l’université de Boston. Ils sont repérés et embauchés par le Pf Flinch dans un centre de l’université où sont menées des études d’avant-garde en biotechnologie, informatique, robotique et neurosciences. Les projets de recherches sont utopiques, de pures fictions. Finch va accepter que Hope se joignent à eux. Pour lui, « Les trios sont toujours source de rivalité et la rivalité est rageuse, source de créativité, d’énergie augmentée ». Josh et Luke travaillent sur une idée très prometteuse au point que leur patron Flinch leur accorde un contrat de 10 ans et paie leurs études en parallèle.
Lecture pages 18-19 : rencontre Hope Josh
La première moitié du roman se concentre sur les rapports et la vie des trois personnages, ainsi que sur les progrès des recherches qui aboutissent à enregistrer la mémoire de Josh dans un calculateur au travers d’un programme baptisé Neurolink. Mais voulant faire des tests sur Hope ( Espérace), Luke lui découvre accidentellement une tumeur maligne. Les mois passent, avec des traitements de chimiothérapie qui ne marchent pas. Le glioblastome, qu’ils ont baptisé Bart, continue de se développer. Lorsque Hope est confrontée à une mort imminente, un projet fou germe dans leur tête, ils décident d’explorer l’impossible. Josh ne peut accepter de perdre Hope. Il se demande si on peut sauvegarder notre conscience et la transférer à une autre personne en état de mort cérébrale. Il pense que oui et c’est ce qu’ils vont tenter de mettre au point et d’expérimenter sur Hope. Ils jouent aux apprentis sorciers bien sûr, le thème n’est pas nouveau en littérature. Ce qui est nouveau est le terrain sur lequel se déroule l’action, avec un objectif d’espoir et de promesses heureuses, non pas de possession et de pouvoir. La seconde moitié du roman décrit ce projet et toutes les aventures qui lui sont associées. Je laisse nos lecteurs découvrir l’histoire. On est en pleine science-fiction bien sûr, en n’étant toutefois pas réellement sûr que cela ne soit pas possible un jour. Levy a fait un tel travail de recherche y compris en biotechnologies, lui-même étant rompu aux nouvelles technologies, que son roman parait presque réaliste.

Ce roman provoque beaucoup d’émotions car c’est d’abord une grande histoire d’amour, presque hors du temps puisqu’elle cherche à abolir la mort par la préservation de la mémoire et des fonctions du cerveau. Les personnages ont une vraie épaisseur psychologique et sont très attachants. Il aborde en profondeur le sujet de la conscience et nous entrouvre un horizon possible mais très inquiétant en même temps. L’horizon parce que le roman est tourné vers un futur pensable, et à l’enverscar c’est du passé et de la mémoire qu’il s’agit. Le titre est bien trouvé. Ce texte est agréable à lire, même si ce n’est pas de la grande littérature, et l’auteur ne manque pas d’humour : un roman passionnant. Des questions sont posées concernant l’IA, les expériences seraient-elles en cours ? Isabelle nous rappelle le livre de Thilliez « La faille » présenté il y a quelques mois par Nicole, sur les conseils de Louis qui semblait critique sur les informations de ce texte. Elle rappelle qu’un procès a été fait à l’écrivain, puis la fermeture d’un laboratoire universitaire connu dans les environs d’Amiens. Ce dernier semblait avoir fait des travaux sur le cerveau qui outrepassaient ce que permet le serment d’Hippocrate, comme le raconte Thilliez.
Merci à vous tous d’être aux portes-mêmes de la recherche dans vos choix de lecture. Les échanges sont passionnants.
Merci à Sylvie de nous offrir le Thé et le Pastis Landais.
Nous nous retrouverons le 24 mars 2025, pour de nouvelles lectures et de passionnants échanges. A l’Ermitage, 14 heures 17H.