En cette période de vacances, nous nous retrouvons chez Evelyne et Gérard et nous sommes 8 lecteurs-spectateurs, car aujourd’hui Gérard nous présente un film personnel sur le voyage filmé en Décembre à Abou Dabi et Doubaï, Oman. Il sera peut-être possible de le revoir à d’autres moments.
Marcel, Jean-Jacques et Christine, Marie-Françoise sont en grande conversation quand arrivent Louis et Nicole. Il est vrai qu’en chemin nous avons bavardé. Marie est fatiguée ainsi que Robert ; Jean, Marie José, Mauricette, Nicole C., Suzel, Nadine, Marie-France sont occupés par les enfants ou/et petits-enfants en vacances ; Nous pensons à vous et à vos joies.
Le film est très professionnel, tant en techniques et en choix artistiques qu’en qualités du récit. Je voudrais souligner qu’il a sa place dans un Café littéraire pour toutes ces caractéristiques, recherche des vocabulaires (termes de cuisine orientale, de vêtements féminins ou masculins) (termes caractérisant les animaux, les fleurs, les musiques rencontrés). J’ai été très sensible à ce point.
C’est donc un voyage à deux, raconté soigneusement de façon à instruire le spectateur sur les lieux, entre déserts, chamelleries, approches urbaines, puis les constructions étonnantes qui caractérisent l’extraordinaire expansion des deux villes des Etats Arabes Unis. Portes monumentales, espaces immenses consacrés aux jardins ou aux évolutions possibles. Beaucoup d’eau dans des bassins qui font peut-être oublier la chaleur ou l’aridité environnantes. Beaucoup de plantes pour humidifier ou réjouir les yeux par leurs couleurs et leur fraîcheur renouvelées. Les ports, les rives maritimes, les riviéras avenantes : tout donne l’impression de luxe, de qualité technique, de confort et d’immensité. Les lieux culturels ne sont pas oubliés, le Louvre, les pavillons de l’Exposition Universelle 2021 aux enseignes de toutes les couleurs, de tous les pays du monde, montrent une ouverture exceptionnelle à la diversité, aux coutumes exotiques, au respect des visiteurs et de leurs particularités. Du moins, au premier abord.
Par la suite, on réfléchit, on admire les ors et les joyaux qui font briller l’art musulman ; on comprend que les lieux et les visiteurs sont surveillés, que des règles strictes existent dans les lieux où ne vont pas les étrangers, les visiteurs, les non-croyants.
Ces étranges constructions qui veulent atteindre le ciel rappellent la fameuse tour de Babel à Babylone qui fut foudroyée pour sa prétention ou par les limites de ses techniques de Construction. Ici tout est contrôlé et construit avec des techniques modernes, les meilleures, bien sûr. L’argent du pétrole est là. Mais peut-être aussi la prévoyance de périodes plus difficiles « post- pétrole ». On ne mentionne pas les accidents de travail, quelles sont les aides sociales ? On ne parle pas des personnels vivant dans les quartiers ouvriers, est-il possible de les voir ? Que pourrait-on faire pour eux ?
C’est donc un monde artificiel qui se joue des prévisions complexes de l’écologie, qui est aussi oublieux de la réalité que les récits mythiques d’autrefois. Le pétrole l’a transporté dans un espace de chance aveugle et peut-être fatale long terme…
Nous entreprenons une conversation autour du film et des choix faits par Gérard dans sa création. Il nous en parle, et nous ne voyons pas le temps passer. Marcel se sent interpellé car il a travaillé sur des chantiers en Chine. Jean-Jacques intervient sur ses voyages en Chine et au Japon. Louis parle de son fils qui a travaillé en Chine. Christine intervient : tout cela est passionnant et permet à chacun de s’exprimer ; Marie-Françoise se rappelle aussi ses voyages. Tous, nous sommes très heureux d’avoir participé à cet échange autour du film composé par Gérard et animé avec humour par Evelyne. Merci à vous deux très chaleureusement. Des photos prises par nos amis sont envoyées pour tous nos lecteurs. Bien sûr, mon commentaire est très faible à l’égard de la richesse du film, que son auteur veuille bien me pardonner.
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