Café littéraire du 07/03/2022 📜📚

Marcel Mirande et son épouse nous accueillent dans leur maison d’architecte.  Nous les remercions bien chaleureusement. Nous sommes treize lecteurs et la présence de Madame Mirande nous libère de croyances négatives… Louis, Mauricette, Evelyne, Marie, Jean, Marie-José, Nadine, Robert, Nicole C. et Nicole S., Christine, Jean-jacques. Marie-Françoise s’est excusée, nous pensons à elle.

Tous, nous sommes admiratifs de la maison organisée et décorée, nous sommes au cœur de la passion pour l’architecture.

Enfin, deux lecteurs aujourd’hui nous font partager leurs savoirs et leurs expériences. Il me semble utile d’ouvrir le Café Littéraire à des thèmes plus humanistes ou scientifiques, ils ont passionné nos amis lecteurs et les auteurs nous confient leurs richesses.

Marcel m’a permis de vous confier ce document préparé depuis plusieurs semaines suivi d’un échange nourri qui se poursuivra lors de la déambulation.

INTRODUCTION AU DÉBAT

L’Architecture, quelle en est sa définition, quel est le rôle de l’architecte ?

Architecte, ce mot vient du grec”arkhitectôn” dans lequel il y a “arkhi : chef “et “tektôn” ouvrier charpentier”, il est chef ouvrier charpentier.

Sous Homère, il est Sculpteur. Pour réunir ces deux définitions, au moyen âge, il est appelé Maître d’œuvre, au double sens du mot : maître de l’ouvrage : le matériel et de l’œuvre : ce que l’on peut définir comme la création : il construit des cathédrales. Pour résumer, ce Maître d’œuvre sait dessiner, concevoir et travailler de ses mains.

De nos jours, l’Architecte, qui n’est plus sensé travailler de ses mains (à part dessiner sur un clavier d’ordinateur), doit faire six ans d’études après le bac plus une année de stage en agence pour pouvoir exercer son métier. Une fois obtenu son diplôme, il s’inscrit obligatoirement à L’Ordre des Architectes, doit en suivre la déontologie, avoir une assurance professionnelle, connaître (presque) par cœur le code de l’Urbanisme, toutes les règles de l’art des différents métiers, connaître la juridiction propre à cette activité et les risques qu’il encourt mais, surtout, savoir concevoir un bâtiment, ce qui est la moindre des choses. Il est responsable de ce qu’il construit pendant 10 ans, garantie décennale, et en cas d’effondrement, la responsabilité va jusqu’à 30 ans, période pendant laquelle il peut être mis en cause.

La charge des contraintes professionnelles est telle, dans ce métier, que l’on considère le maîtriser dans son ensemble vers quarante ans, voire plus. Petit rappel, dans les contrats l’architecte est toujours appelé, de nos jours encore Le maître d’œuvre, le client, lui, est appelé Le Maître d’Ouvrage, à ne pas confondre.

Mais quelle est la définition officielle de l’Architecture dans la loi française ? Voici son article premier : L’architecture est une expression de la culture. La création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels où urbain ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public.

Tout projet de construction doit être présenté, au permis de construire par un architecte, à l’exception des bâtiments de moins de 170 m², cependant il n’est pas fait obligation d’en avoir la maîtrise des travaux.

Quelles sont les fonctions et les responsabilités d’un architecte :

L’architecte n’est pas un artiste qui dessine librement des formes pour les coller sur ses constructions, c’est un professionnel créatif mais aussi un technicien qui fait la synthèse entre formes et fonctions.

L’architecture est née avec les civilisations dont elle exprime fidèlement les fonctions par une représentation symbolique de ses bâtiments, qu’ils soient privés ou publics, mais également les avancées technologiques et esthétiques de leur temps, les unes ne pouvant aller sans les autres. Il faut, chaque fois qu’on la juge, replacer l’architecture dans le contexte de son époque.

Pour que l’on puisse lire la fonction symbolique, économique et sociale d’un bâtiment dans son environnement, qu’il soit dans la nature ou urbain, il faut un langage, un code qui les définissent. Ce code s’appelle l’Architecture.

En conséquence, l’architecte est à la base de cette représentation symbolique et sociale que veut exprimer son client. Il se doit de respecter tous les codes de la société, en particulier ses lois. Il est inscrit dans un cadre économique (le coût du projet), administratif (le respect des plans d’urbanisme), juridique (respect du code civil, des lois en vigueur, etc…) et pour finir l’ensemble des règles professionnelles, sans oublier l’Art avec lequel il se relie constamment. De plus l’écologie, depuis de nombreuses années impacte fortement cet art de construire, il est évident qu’il faut le rappeler ici.

Pour résumer, l’architecte a une fonction de synthèse et de coordination pour aboutir à un bâtiment terminé, ce dernier étant chaque fois un prototype.

Ce Travail se divise en deux grandes périodes : la conception et le chantier.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la conception ne se fait pas en un seul bloc mais en plusieurs étapes de réflexion successives. Il y a en premier les esquisses, les croquis qui permettent d’aborder le sujet dans son ensemble avec son client, sans rentrer dans les détails. Puis vient l’avant-projet sommaire, l’avant-projet détaillé, le projet définitif, enfin, les plans d’exécutions ; à chaque stade, ces différents éléments sont soumis à l’approbation du client, l’approche du coût étant cerné de plus en plus précisément à chaque stade. Enfin, pour compléter les plans, il y a un descriptif qui définit les choix des différents matériaux et leur mise en œuvre, appelé Cahier des clauses techniques particulières, suivi d’un autre document concernant les règles administratives et financières propres au chantier, le Cahier des clauses administratives particulières, enfin est joint à l’ensemble de ces documents le planning. Avant le démarrage du chantier, il y a l’appel d’offres, c’est à dire, la recherche des différentes entreprises, puis la signature des marchés qui entérinent officiellement ce choix, enfin la remise des Ordres de Services, accompagnés du planning.

Enfin le chantier peut démarrer. A la fin de ce dernier, il y a la remise des clefs au client. Je ne vais pas vous raconter ce que représente un chantier, tout le monde a plus ou moins vécu cette galère !

Pour terminer cette introduction au débat, j’apporte une petite précision : Qu’est-ce que l’Urbanisme par rapport à l’architecture ? L’urbaniste est souvent un architecte (mais pas toujours) donc un professionnel qui gère les règles de constructibilité et de voiries d’un ensemble qui peut être soit un lotissement, un quartier, soit une ville entière, telle Chandigarh en Inde, ou Brasilia au Brésil. L’architecte gère un ou plusieurs bâtiments mais sur un seul terrain. Il peut arriver qu’il travaille sur plusieurs terrains, mais toujours sous les ordres des règles édictées par l’Urbaniste. D’autre part, nous parlerons dans ce débat également du rôle de ce que l’on appelle l’Aménagement du Territoire et en exemple ce qui nous a particulièrement concerné en Aquitaine, la MIACA : Mission interministérielle pour l’Aménagement de la côte Aquitaine, ainsi que du rôle du Corps des Architectes Conseils de l’Etat dont je fais partie.

Merci à Marcel de cette explication émaillée d’exemples, de souvenirs et de réflexions venues de sa longue et riche expérience. Tous les auditeurs sont passionnés et les commentaires fusent. Mauricette que l’architecture passionne, s’étonne en comparant les paysages urbains aquitains ou proches du littoral, composés principalement de maisons individuelles entourées de jardins et la côte Basque espagnole urbanisée de constructions collectives parfois non terminées… Marcel parle du « Mitage » qui fragmente les territoires et les asservit aux besoins humains. La nature y perd des forces et de l’influence. Les forêts s’appauvrissent et disparaissent. Les lotissements déstructurent l’espace public. Allusion aussi aux constructions d’habitats collectifs peu respectueux des individus qui manquent d’espace ou d’intimité à cause des contraintes financières de plus en plus rigides, (Prix des matériaux, des espaces à vivre, et des espaces de dégagement qui disparaissent comme peau de chagrin.) Marcel cite le livre de Michel Ragon « Le Prince et l’Architecte » pour parler de la représentation sociale dans la construction d’immeubles ou de maisons particulières. Et quelle est la liberté de l’Architecte ? Chaque construction est une création négociée entre deux partenaires au moins et c’est un prototype. La liberté de l’Architecte se trouve dans un « ensemble de compromis ».

————————————————————–

Louis nous expose un sujet un peu délicat, il a beaucoup travaillé pour des raisons personnelles, ces aspects de notre vie intime et il attire l’attention de notre groupe sur notre deuxième cerveau.

 Nos intestins, notre micro-biote, pré et probiotiques

Bref rappel sur la digestion

  • Du côté bouche : mastication. La salive commence la digestion de l’amidon et des lipides. Flore bactérienne d’abondance moyenne.
  • Déglutition (pharynx) : jonction voies respiratoire et digestive. Mécanique délicate > problème des fausses routes…
  • Œsophage : péristaltisme pour la progression des aliments (on peut manger la tête en bas… pas trop conseillé quand même)
  • Estomac : chimie complexe. Malaxage du bol alimentaire et des sucs digestifs. L’acidité gastrique détruit 99% des bactéries. Elle facilite l’activation des enzymes qui décomposent les aliments en molécules plus simples.
  • Le duodénum : la vésicule biliaire déverse la bile pour émulsionner les graisses et le pancréas déverse le suc pancréatique
  • L’intestin grêle : zone d’absorption via les échanges à la paroi. Péristaltisme lent pour les favoriser, et surface d’échange importante : de 5 à 6 m de longueur chez l’adulte et plus de 250 m2 de surface compte tenu des villosités. Les nutriments absorbés passent dans le sang via les vaisseaux sanguins des villosités. Il contient peu de bactéries. 
  • Le gros intestin (côlon) : fonctions complexes réalisées dans ce qu’on appelait autrefois la flore intestinale, aujourd’hui le micro-biote.  Il est le siège de l’absorption de l’eau. Enorme masse de bactéries ici, elles représentent plus de 50% du poids des selles ! On y trouve aussi des molécules non digérées (déchets de la digestion), mais aussi des virus, des parasites et des champignons non pathogènes.

La concentration de bactéries est la plus importante là où la digestion est pratiquement achevée (côlon).

  1. Notre micro-biote intestinal :
    on commence à s’y intéresser sérieusement à partir des années 2000, suite à l’accroissement des problèmes de santé dans le domaine digestif depuis le milieu du siècle dernier. Il connait un énorme regain d’intérêt depuis le best-seller de Giulia ENDERS en 2015 (Réf. 1). On s’aperçoit que nous sommes nous-mêmes une planète habitée ! Nos habitants sont les bactéries de notre micro-biote, en particulier intestinal, qui en contient autour de 100 000 milliards et qui pèse en gros 2 kg chez l’adulte !
    Parmi tous les micro-organismes qui se baladent sur nous et en nous, 99% se trouvent dans l’intestin. Ensemble, nos bactéries ont 150 fois plus de gènes qu’un être humain.

  2. Comment se forme notre micro-biote ?
    Le fœtus (vie intra-utérine) est 100% humain > pas de bactéries ni rien d’autre. A la naissance, il est instantanément colonisé dès que la poche des eaux est ouverte : il devient en peu de temps humain à 10% et bactérien à 90% ! Il faut environ 3 ans pour que notre micro-biote soit complètement formé et stable.  Plus difficile pour les enfants nés par césarienne et/ou non allaités.

  3. Quelles bactéries a-t-on dans notre micro-biote ?Nos intestins abritent plus d’un millier d’espèces de bactéries différentes. Mais un certain ordre règne : on n’a pas un mélange chaotique ; pour chaque individu, c’est toujours l’une des mêmes trois familles bactériennes qui règne majoritairement et on parle de 3 entéro-types (de la même façon qu’on a 3 groupes sanguins) qui sont : Bactéroïdes, Prévotella et Ruminococcus. Cette famille ne change pas au cours de la vie.
    Les travaux pour identifier toutes ces bactéries ont commencé vers 2007. On n’en est qu’au début…

  4. Notre micro-biote dépend de plusieurs facteurs :
    a) ceux sur lesquels on ne peut pas agir :
    – Nos gènes
    – Le mode de naissance + naissance à terme ou prématurée
    – L’âge
    b) et ceux sur lesquels on peut agir :
    – L’alimentation (aliments et cuisson)
    – Les prises de médicaments (antibiotiques, antiacides, médicaments anti-diabète, etc…)
    – L’environnement et le mode de vie (urbain, rural, activité physique, niveau de stress, etc…)

  5. A quoi sert notre micro-biote ?
    –  
    à la digestion (il termine la décomposition d’aliments non digestibles),
    – 80% de notre système immunitaire est localisé dans l’intestin
    – il fabrique des vitamines (K, B12, B1, B2)  des neurotransmetteurs et des hormones : c’est une véritable « usine » à médicaments.

    En cas de dysbiose (altération par manque de diversité bactérienne, par manque de bonnes bactéries, par la présence de bactéries pathogènes etc…) on déclenche des troubles ou des maladies.
    Conclusion : il faut prendre soin de notre micro-biote, surtout que l’intestin est notre second cerveau !

  6. Le ventre : notre 2ème cerveau
    1er cerveau : encéphalique / 2ème cerveau : entérique. Ils se ressemblent ! Mêmes neurones et mêmes neurotransmetteurs. 200 millions de neurones dans le ventre. Les communications (dans les deux sens) s’établissent par le nerf vague. Le ventre influence nos émotions. Il influe aussi sur l’anxiété et la dépression !
    Importance d’une approche neurologique globale : tout ne se passe pas dans la tête !

  7. Les modifications possibles de notre micro-biote :
    les antibiotiques pour tuer les mauvaises bactéries (mais ils tuent aussi les bonnes !)
    Nos enfants sont bourrés d’antibiotiques (occident) > effet à long terme néfaste
    – les pré-biotiques pour « nourrir » les bonnes bactéries de notre micro-biote
    – les probiotiques pour aider à développer les bonnes bactéries
    Efficacité difficile à démontrer.
    la transplantation fécale : arme absolue mais délicate…

    Remarque sur les bactéries :
    – elles supportent sans dommages la congélation et la décongélation
    – elles sont détruites par la chaleur au-delà de 80%C

  8. Les pré-biotiques :
    Ce sont des fibres alimentaires nécessaires aux bonnes bactéries mais qui ne sont pas du tout assimilées par les mauvaises. Ceci favorise la croissance des bonnes au détriment des mauvaises.
    Notre alimentation occidentale moderne manque de fibres : on est en général loin des 30g par jour recommandés !
    Les sources de fibres les plus intéressantes pour Giulia ENDERS sont :
    – Artichaut, asperges, endive, ail, oignon, poireau, panais, salsifis, topinambour. 
    – Céréales complètes mais Bio (sinon on se prend de bonnes doses de pesticides)
    On en trouve à un degré moindre dans le fenouil, les pommes de terre, les haricots blancs ou rouges, les flageolets, pois chiches, lentilles, et dans pas mal de fruits.
    Attention : Quand on a l’habitude de se nourrir principalement d’aliments pauvres en fibres (pain blanc, pâtes non complètes, pizzas etc…) il faut y aller doucement !
    Les pré-biotiques ont enfin un effet positif sur le transit intestinal (donc sur les cas de constipation) et les recherches récentes montrent des résultats prometteurs sur la prévention du cancer colorectal.

  9. Les probiotiques

    Chaque jour, nous avalons des bactéries de différentes façons : crudités de l’alimentation, bactéries bucco-dentaires, bisous, etc…Une petite partie (ou la totalité pour certaines) résistent à l’acidité gastrique et se retrouvent vivantes dans le gros intestin.  Certaines sont bénéfiques : ce sont les probiotiques. On n’existerait pas sans elles. Dans un intestin en bonne santé, elles sont d’ailleurs légion.

    L’histoire du yaourt : lait caillé découvert par hasard.

    Elie Metchnikoff (début XXème siècle) : découvre les bonnes bactéries du lait caillé bulgare (lactobacillus bulgaricus). Mais à peu près en même temps, découverte de bactéries nocives impliquées dans certaines maladies infectieuses (tuberculose) : les bactéries vont alors avoir mauvaise presse. Opinion générale : moins il y en a, mieux c’est !

    Problème du lait infantile pour les bébés non allaités par leur mère au milieu du XXème siècle : diarrhées. Il manquait 2 bactéries (probiotiques) : lactobacille et bifidobactérie. Une fois ajoutées, plus de diarrhées.
    On trouve des probiotiques également dans les aliments fermentés utilisés traditionnellement pour la conservation : choucroute, pain au levain, fromage « à trous », sauce soja, etc… : l’acidité et les bonnes bactéries protègent la nourriture des mauvaises bactéries. 
    Mais attention !
    – A priori, agir via l’alimentation – ou avec des gélules- pour ingérer des probiotiques n’est pas une bonne manip pour le gastro-entérologue Bruno DONATINI, car contre nature : l’acidité gastrique fait tout son possible pour faire le ménage et les détruire ! Même si on a bricolé des gélules gastro-résistantes qui ne devraient délivrer leur contenu bactérien qu’une fois arrivé dans le gros intestin.
    – L’évaluation médicale est problématique (le schéma une molécule > un effet ne s’applique pas). Les études donnent des résultats très variables et controversés.

Conclusion : être pragmatique. Essayer et voir ce qui vous améliore ou pas…

Un autre regard sur les bactéries 
– Il y a 130 ans environ, l’Europe découvrait que des bactéries étaient à l’origine de la tuberculose. > apparition de règlementations hygiéniques toujours en vigueur
> règne sans partage de la propreté et des détergents. Idée populaire depuis : éliminer les bactéries !
Emergence de nouveaux points de vue après 2000 :
– On sait que 95% de nos bactéries sont inoffensives pour nous et sont même nos meilleurs alliées
Plus les standards d’hygiène sont élevés dans un pays, plus il y a d’allergies et de maladies auto-immunes (on a éliminé trop de bactéries).

Quelques idées à retenir :

  • Nous sommes habités par un monde bactérien qui, pour l’essentiel, coopère avec nous
  • Ce monde bactérien s’occupe de digestion mais aussi d’immunité et de neurotransmetteurs
  • L’intestin qui l’abrite est un second cerveau qui communique avec l’encéphale via le nerf vague.
  • La médecine occidentale ne s’est pas encore approprié ces découvertes : pas trop intéressée et médecine de spécialités ;
    la recherche n’est pas beaucoup financée sur ce thème…
  • Perspectives pourtant révolutionnaires : en prenant soin du micro-biote (ou en le rétablissant), beaucoup de pathologies pourront être bien soignées, sans médicaments ou presque.
  • Dans l’immédiat : allez-y sans modération (si vous supportez) avec une bonne consommation de fibres alimentaires
  • Pour les probiotiques : à vous d’essayer. Consommer des yaourts des fromages « vieux » ou « à trous » et des aliments fermentés de temps en temps

Pour en savoir plus :

  • Giulia Enders, « Le charme discret de l’intestin », Actes Sud,2015
  • Dr Catherine SERFATY-LACROSNIERE, « Les secrets de l’alimentation anti-inflammatoire », Albin Michel,2010
  • Documentaire ARTE diffusé en 2021 (Sciences et Technologie) : « Le ventre : notre 2ème cerveau », 2013, 54 mn. En VOD sur le site ARTE (loc. 2.99 euros)
  • Documentaire ARTE diffusé en 2021 (Sciences et Technologie) : « Micro-biote, la fabuleux pouvoir du ventre », 2019, 58 mn. En VOD sur le site ARTE (loc. 2.99 euros)
  • Vidéo YouTube du Pf Philippe SIMONETTI (Collège de France) du 13 mars 2017 (1h23) : « Le micro-biote intestinal : une nouvelle dimension en médecine ? »

Merci à Louis de nous prévenir de ces risques et des défenses que nous pouvons développer. Beaucoup d’informations sortent sur ces sujets mais nous sommes craintifs, heureusement des lecteurs, des personnes attentives à leur propre santé nous aident à prendre des bonnes décisions.

Beaucoup de questions sont posées, des étonnements, Marcel dit en riant : « Je n’ai jamais cherché à savoir ce que j’avais dans mon corps !!! », d’autres se regardent en riant, cette liberté de parole et la confiance faite à nos amis lecteurs permet de passer de la littérature aux romans Policiers, à des questionnements philosophiques, aux films sociaux et écologiques pour l’ouverture d’esprit que cela donne.

Robert qui est resté silencieux très longtemps, nous remet en question en nous disant « Et que fait-on pour l’Ukraine ?» il est vrai que nous y pensons tous sans oser en parler, nous ne faisons pas de politique dans cette réunion. Mais l’image de cet enfant de 6 ou 7 ans qui marche seul entre l’Ukraine et la Pologne pour rejoindre sa tante en Hollande nous fait mal.

____________________________________________________________

Pour retrouver la littérature contextuelle au thème de l’Architecte, je vous proposerai pour le prochain Café littéraire un texte à lire de Paul Valéry, auteur visionnaire : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles… » ; Il a écrit un très beau texte, comme l’aurait fait Platon sur l’Architecte, créateur et philosophe, Eupalinos de Mégare, sculpteur et créateur de temples comme le Parthénon. Je vous l’apporterai pour le lundi 21mars et nous pourrons le lire et le commenter, en compagnie de Socrate.

Amitiés. Nicole.

Informations :
Retrouvez le calendrier des cafés littéraires en cliquant ici
Découvrez les livres proposés ou évoqués pendant les cafés littéraires en cliquant ici.